nuago

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Sexons


Quand je me suis pris les pieds dans sa chaussure, je me suis laissée tomber de tout mon long sur le lit, légèrement et comme au ralenti, près de son corps, la main retombant sur sa bite presque durcie qui soudain surprise, s'est redressée sous la pression de ma paume. Mon "wow" prononcé d'une voix rauque a fini de le séduire. Il était cuit. Il s'est retourné et a empoigné un sein qui ne demandait que ça et a enfoui sa langue dans ma bouche, me faisant oublier - et lui aussi - que notre hôtesse nous épiait dans la pénombre de la chambre et qu'elle attendait qu'on s'occupa d'elle. Ce qu'on ne fit pas. Nous étions occupés certes mais à nous découvrir de nos doigts et de nos bouches. La foudre s'abattit bientôt sur nous. Elle se mit à hurler et pleurer, nous faisant nous redresser, hagards. Où étions nous ?

C'est pourtant elle qui m'avait appelée. Nous étions sorties dîner puis avions fait la tournée de notre bar préféré. Elle avait commencé par séduire des hommes disponibles sans parvenir à les emmener chez elle. Nous avions alors rejoint un ami chez lui. J'étais bien tentée par un plan à trois avec lui mais il n'était pas fou, il savait bien qu'elle était exclusive (il déjeunait quand même assez régulièrement avec elle et m'avait confié un jour qu'il ne fallait pas compter sur une invitation à les rejoindre, elle serait en furie et il avait trop besoin d'elle et de ses ragots politiques). Donc il nous avait éconduit lascivement mais fermement avec un regard qui disait qu'il allait le regretter mais c'était ainsi. 

Nous étions en train de retourner chez nous quand elle reçut un appel d'un gars du bar qui finalement voulait bien. Elle me dit au revoir sans plus attendre et j'étais bien contente de rentrer chez moi pour me lover sous la douche et disperser la chaleur de mon corps. J'étais en train de crémer ma peau quand elle m'appela pour me dire qu'il voulait un plan à trois et que je pouvais venir, mais sans allumer la lumière. Elle ne voulait ni me voir ni me sentir ni que je la touche. Par réflexe je mis mon nez dans la crème. Pour l'odeur, ça ira. Le reste... on verra bien. Je remis une robe légère sans rien dessous et partis les rejoindre.

C'est ainsi que j'entrais dans son appartement à pas feutrés, en tâtonnant les murs jusque la chambre. J'étais en train de retirer la robe quand la chaussure accéléra la rencontre avec son amant. 

Je me souviens encore de sa sauvagerie, de sa chaleur, de sa fougue, de comment il est allé la consoler puis est revenu vers moi en disant qu'elle était chiante. Elle a regagné le lit en demandant qu'on s'occupe d'elle mais pas moi. Il lui a roulé une pelle et m'a de nouveau empoignée. J'ai adoré. Je le serrais avec mes cuisses, mes genoux. Je râlais de désir et de plaisir mais de nouveaux cris ont surgi. Je lui ai chuchoté de la caresser aussi. "J'ai pas envie, je me barre". Il a allumé la lumière mais j'avais les yeux dans les draps. 

Mon amie a regretté plus tard son attitude, ratant surtout une bonne baise. Elle m'a donné le numéro de son amant. Chiche que je l'appelle pour voir si sa tête est aussi belle que sa queue. 

 



21/12/2022
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