nuago

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La belle du hangar

"Mon sein me gratte, le gauche".

"Han, tu vas me faire jouir".

Deux coups plus tard, l'homme jouissait en moi, la queue serrée dans le préservatif que j'avais entendu claquer ou du moins je me fiais à mon hôte pour le vérifier. C'était le troisième. Et moi toujours rien, j'attendais l'instant ultime. Je savais qu'une fois satisfaite, j'aurais besoin de repos, de laisser porter mon corps à la divagation ; je ne voudrais plus me faire pénétrer et ils étaient encore nombreux. Mon sein, le gauche, s'était mis à me démanger et je ne pouvais rien faire de plus que me concentrer dessus pour éviter que la douleur ne soit trop forte Je rêvais d'une petite crème dessus, plutôt fraîche ou un glaçon dont la fraîcheur calmerait les démangeaisons

"Alors ma belle, il paraît que ça te gratte ?" Une nouvelle voix avait fait son apparition, plus grave mais en même temps plus moqueuse, un peu désagréable Grand dieu, qui était celui-là

La plupart des hommes, je pense que je les connaissais, les yeux bandés je me fiais à leur voix, leur taille et leur poids sur moi J'étais arrivée trois heures plus tôt à mon avis. Mon hôte avait ouvert la porte du hangar, la bite à la main, mais molle, rien de nouveau depuis son opération de la prostate, et un gode dans l'autre, violet. Je vais t'ouvrir avant l'arrivée de tes donateurs m'avait-il dit. Il faisait un peu froid mais il ordonna que je mette en tenue de suite. Je fis glisser ma robe par le haut, le body que je portais le laissa yeux écarquillés. En forme de corset, il me serrait sous les seins qu'il laissait nus, et était attaché par des ficelles sur le renflement des seins, permettant à ceux-ci d'être brandis vers ses yeux et sa bouche qu'il avait ouverte. Mon vêtement s'ouvrait vers le nombril et découvrait mon entrejambe et se raccordait aux bas résille. Disons le tout de go, je me sentais pute à cet instant. J'avais envie d'un fouet pour l'obliger à me lécher. Je me tournais, lui présentant mes fesses rebondies et découvertes par le vêtement. Le body à ce niveau s'ouvrait sur mon anus à chaque pas et je marchais toujours avec ses talons rouges qu'il avait apprécié la dernière fois. Enfin, il avait trouvé une date pour réunir ses amis et leur faire la surprise d'un grand cru : moi. Devant la voiture, un mg bleu marine, il s'approcha en vitesse et me pencha en avant, le moteur était encore chaud et ce fut doux sur ma peau, il pénétra le gode dans mon cul sans préparation. "Mais aïe mon salaud". "Han t'aimes ça, arrête de te plaindre". Il sortit devant mon nez un billet de couleur violette, bah un peu moche, mais sa vue me détendit. "Si tu es accueillante, tu en auras d'autres".

C'est décidé, ça fait mal mais je suis une pute, j'essaie de me mettre dans sa peau et de prendre joie. Pas facile, mais la mg me fait fantasmer, je me vois à Saint Tropez (je n'ai aucune imagination) et j'accueille le gode avec courtoisie. Je m'étais préparée de toute manière, ma petite brosse à cheveux revêtue d'un peu de gel m'avait délicieusement écarté, assoupli les muscles.

"Tu vas t'allonger sur la voiture, non demi-assise, appuie toi sur tes avant-bras, bien, plie une jambe, mhhmmm si je pouvais je banderais, la tête en arrière, bien ils vont arriver, je ferme le rideau et tu te tais"

Il ramasse ma robe et la pose sur une chaise, quelle délicatesse merci, et pose le billet ostensiblement dessus Il ferme le rideau

J'entends des bruits, des coups de klaxon, des échanges de tapes dans le dos, des amabilités viriles, des réponses sur le vin apporté, des questions sur la surprise promise, des eh eh, des brouhaha J'attends, je m'ankylose, je ne pense plus, comme entrée dans un état second, j'oublie ma peur, ma crainte, tous ces hommes. Mon hôte refait son apparition et sort un bandeau de sa poche, bleu marine, en satin, il le pose sur mes yeux et me murmure que c'est mieux pour moi, je connais certaines personnes, "des pontes, des chefs d'entreprise, des élus, des gens que tu critiques parfois". Merde pas l'autre con que je déteste. "Ah je ne te dis rien, mais chut". Je l'entends ouvrir la voiture et klaxonner. Rires de l'autre côté du rideau "une voiture, encore une, attends tu veux qu'on devine la marque" puis le rideau s'ouvre et les voix s'arrêtent net. Ca m'excite à vrai dire, ressentir le souffle commun, la surprise bandante.

"Ben mon cochon" dit l'un. Lui c'est le vieux papi que j'ai rencontré une fois, présentée à lui par mon hôte, qui devait m'emmener dans le milieu libertin sans en avoir trouvé le temps. Je le sens se rapprocher et carresser la carrosserie puis introduire un doigt dans mon vagin. "Elle est encore chaude" dit-il puis malaxe un sein, vite aidé par un autre convive qui saisit l'autre sein dans sa bouche et fait claquer les élastiques sur mes cuisses. C'est assez brutal. Pas besoin d'alcool apparemment. Je ne ressens rien. Je les entends tous se mettre autour de la voiture, certains ouvrent les portes et y pénètrent, un a déjà sorti sa bite et l'a mis dans une de mes mains. Je presse et malaxe. Un autre fait pareil dans l'autre main. Mes lèvres sont baisées, léchées, mes cuisses caressées. Je sens plusieurs mains parcourir mon corps. Ca me plaît, je me sens mouiller. C'est bon. Des voix, des rires fusent, je crois reconnaître certaines personnes mais préfère oublier. Un coup de martinet me fait réagir "oh" premier son que je prononce depuis l'ouverture du rideau. Le bandeau me plonge dans l'inconnu total. 

 

(à suivre)

 

Une mg, mais rouge.

Une mg, mais rouge.



17/10/2019
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