nuago

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Eden

Je n'ai jamais baisé avec un aussi beau gars, le petit cul, la barbe bien taillée, au moins 1.90 m.  La carrure de Zlatan. Je le lui ai dit d'ailleurs, "t'es vachement beau comme gars". Ca lui a coupé tous ses effets, il a fallu qu'il se reprenne, me change de position. Moi je ne mouillais pas, je n'avais pas envie. J'avais besoin de douceur, de caresses, d'attention. Mais j'étais dans un sauna libertin, seule. Un dimanche peuplé d'hommes, quelques couples. Le seul refuge où je pouvais me fourrer, c'était dans le jacuzzi, interdit d'y pratiquer une relation sexuelle, mais les bulles étaient trop grosses, trop fortes, il y avait trop d'eau, on ne voyait que les têtes qui dépassaient. L'eau était trop fraîche, j'en suis sortie, je suis allée dans le hammam, j'adore la chaleur moite. On y voyait peu, je me suis assise sur le banc et là l'emballement, un homme à droite, un homme à gauche, un homme devant et puis soudain ce Zlatan écarte les autres et se glisse, j'ai dans la tête Jésus écartant les eaux, le héros bandant. Il enfile un doigt, sa langue puis je le vois armer le préservatif et là sa bite entre, il me prend, puis ressort, me retourne et me plaque contre le mur et me reprend, et avec toujours le mec à droite, le mec à gauche (dans l'autre sens). Il m'agrippe, trois han plus tard, il jouit dans son préservatif, me remet droite, m'embrasse l'épaule et me dit merci. Les deux autres gars ne disent rien, stupéfaits. Je n'ai rien maîtrisé et je n'ai pas joui, j'ai été défoncée et remerciée.

 

Les jeux reprennent avec les deux autres, certains regardent, font la queue, tenant la leur dans leur main pour être prêts quand ce sera leur tour. Le gars de droite me glisse qu'on ferait mieux de monter, qu'on serait mieux à l'étage. (Au passage, aucun handicapé en fauteuil ne peut venir en sauna libertin, il n'y a point de place, tout est truffé d'escaliers, de petits chemins). Le gars est prévenant, il me guide, me fait prendre une douche, me demande si je vais bien, de choisir une salle ; au hasard allons-y. Je vois que le gars de gauche suit. Sur le matelas, je recommence à les branler, je suis à genoux, je les embrasse, ils me tètent, mon gars prévenant enfile ses doigts en moi, je jouis, c'est bon ainsi, je n'ai pu me retenir mais je sais qu'ensuite il va me falloir du temps, je me referme c'est ainsi. Et soudain je me demande ce qui se passe car d'autres doigts sont en moi. Mais comment est-ce possible, je suis toujours à genoux, les deux gars sont devant. Je regarde par-dessus mon épaule, un autre han. Je lui dis, "mais hé, tu pourrais dire bonjour", tout le monde rit. C'est un vrai bordel, et dans la salle et dans ma tête, tout va trop vite. Le gars soudain claque son préservatif et m'enfile, bon allons-y, plus vite ce sera fini, mieux ce sera mais il me blesse, il est long, ne jouit pas, je me penche, suce mon premier compagnon, je suis limée au sens propre comme au figuré, son préservatif est abrasif. Il arrête. On papote un peu, il repart de la salle. Je me retrouve seule avec le premier gars, les autres n'ont pas su attendre, on entend des cris venant des autres pièces, ou sont-ce les vidéos ? Plus tard, je verrai des beaux gars se branler devant ces vidéos, ils n'auront pas un regard pour moi, ce qui compte c'est la jouissance brute, pas de sentiments, pas de temps. Nous sommes quatre femmes seules à l'Eden à mon avis, les autres sont en couple. Je verrai une se balader de sauna en hammam et en ressortir seule. Comment fait-elle ?

Je reprends mes jeux de caresses avec mon premier gars, je ne saurai pas comment il s'appelle, j'ai pensé à demander mais je ne l'ai pas fait. Mon Zlatan revient. ll ressort un préservatif. Non non je lui dis, "je suis devenue forteresse imprenable, là j'ai eu ma dose". Il s'esclaffe, argumente que les filles peuvent toujours, qu'eux les gars doivent avoir une petite pause, jette un clin d'oeil complice vers mon compagnon. "Euh non les filles ce n'est pas comme ça" "Ah mais tu me fais bander. Tu as une jolie chatte, j'ai encore envie". Et là il essaie de me pénétrer mais j'ai la vulve gonflée, j'ai mal, il y met la langue, les doigts et y introduit sa queue, mais je l'expulse, mon corps est soudain fatigué de ces bites en moi, je rêve de gel frais pour me calmer et faciliter les introductions, mais dans mon bracelet je n'ai rien, pas de ticket pour la consommation, pas de préservatif, pas de gel. J'ai payé 5 euros pour entrer, je peux aller où je veux mais si j'ai besoin de quelque chose, un accessoire, un truc en plus je dois payer. Finalement, il entre, multiplie les positions, je parle trop cela l'agace, je lui dis qu'il est beau, ça lui coupe ses effets, mais finit par jouir et s'en va sur un merci. "Ouais je suis poli". 

 

Je ferme le rideau et malgré les têtes qui regardent, me consacre à mon gars, je lui dis que pour moi c'est fini, j'ai mal. Il est désolé, je le suce pour le consoler mais il ne veut pas se couvrir, ça le fait débander. On a mis quand même une capote mais il m'avait prévenu. On papote un peu, je me réfugie dans ses bras, lui dit que pour une première expérience seule, ce fut hard, j'aurais aimé papoter dans le jacuzzi ou dans le salon, que je suis déjà allée dans ce genre d'endroit mais avec quelqu'un, c'était plus calme, plus respectueux, plus sensuel. Il m'embrassera longuement, me dira que j'ai joui, c'est l'essentiel, "oui par tes doigts", et non ce n'est pas l'essentiel pour moi mais je m'abstiendrai de le dire. 

 

Je pense que j'y retournerai, j'espère prendre plus de temps, mettrai du gel. Mais avant il faut que les gonflements disparaissent, que je puisse faire pipi sans y penser. 

 

On baise et puis c'est tout.
ill. Trondheim.

On baise et puis c'est tout.
ill. Trondheim.



24/11/2019
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