nuago

nuago

Val de Loire

Ce texte a été publié une première fois sur le blog de @ElleLuiElleLui  http://elleluiatlantique.blog4ever.com "les rencontres de Lui". 

Merci à Lui, merci à Elle.

 

Jeudi, 23 heures, Mairie de Saint Machin…

 

LUI était assis sur mon fauteuil de maire, à moitié nu, la chemise déboutonnée sur son torse glabre et soyeux. Moi j’étais assise sur LUI, mon dos reposait sur sa bouche qu’il léchait...

 

J’étais empalée à vif, cambrée, mes mains agrippaient ses cheveux en bataille, tendant mes seins vers une hypothétique bouche. Ses mains me retenaient à lui et quand nous fûmes à l’unisson, il effleura mon clitoris tendu et pénétra deux doigts dans mon vagin. Je me sentais écartelée de toute part, occupée de tous mes trous. Sa queue m’écartelait, je me sentais vibrer sur elle, dure, me fouillant. Je renversais la tête pour chercher sa bouche et fus happée par ma propre jouissance, mon cul se contractant sur son membre, coulant sur ses doigts, déclenchant des rugissements de sa part. LUI se leva et me plaqua les seins sur le bureau en donnant libre cours à son propre plaisir. La porte capitonnée allait-elle être suffisante pour étouffer ses râles ?...

 

J’étais maintenant dans ses bras et dans ses yeux dans lesquels je me noyais. J’étais bien comme toujours… Sa tendresse, sa douceur, ses mains, sa langue exploratrice, sa queue sauvage, je savourais encore. Ce moment-là, j’aurais voulu qu’il fût éternel. Je sentais sa chaleur, sa torpeur. Je gémis un peu, encore. LUI remua. Le canapé de mon bureau où il nous avait transportés était confortable mais un peu étroit.

- Tu vas bien ?

- Oui, je pense à toi, je suis bien avec toi. J’ai envie de faire encore plein de choses avec toi. Ce soir c’était merveilleux, je ne vais pas dire que je n’ai jamais connu ça, mais avec toi c’est différent. J’aime quand tu deviens sauvage, tout en gardant cette douceur qui est en toi, ce regard merveilleux, je me sens profondément… humaine, c’est bizarre ce sentiment.

LUI se mit à tousser un peu.

- Tu as soif ? Je n’ai que de la bière, tiens...

-  Ah, plus de champagne ?

-  Non, désolé… On a inauguré un hypermarché hier, avec la confrérie de Chimale ! Bière à volonté, tout le monde était saoul, ça fricotait dans tous les coins… Du coup j’ai encore deux fûts de bière fraîche dans le petit frigo.

-  J’aurais bien aimé être là…

-  Tu sais, mon mari passe son temps à Strasbourg, à croire qu’il a rencontré quelqu’un… Mais moi j’ai fait connaissance avec notre nouvelle sénatrice, une écologiste en plus.

-   Elle a remplacé Monsieur long tuyau ? Finie les réunions qui se terminent sur la table ?

-  Oui, maintenant les réunions commencent à l’heure, se terminent à l’heure, mais au moins les dossiers avancent. Quoique la semaine dernière, je devais la voir pour le dossier du recyclage des rouleaux de papier toilettes, et j’ai bien vu qu’elle jetait un œil dans l’échancrure de mon chemisier.

- Blanc ?

- Blanc, oui, celui que tu aimes. Il faut dire que j’avais mis mes dessous rouges, plus le temps de m’occuper du linge depuis que je suis élue, il faut absolument que je trouve un majordome digne de confiance.

- Un majordome rien que ça ?

- Oui depuis que je suis de gauche, j’ai des goûts de luxe.

LUI a ri, moi aussi, j’en ai profité pour changer de position et me jeter sur sa bouche, au goût de Chimale.

- Tu veux du fromage, il doit en rester aussi.

Je m’asseyais en face de lui, lui donnant la becquée, petit bout par petit bout de fromage, croquant dedans un peu, savourant le goût de ses lèvres en passant. J’aimais ces petits moments avec lui, ce partage. J’avais envie de lui parler de tout, il écoutait, fronçait les sourcils parfois, je l’imaginais un peu jaloux, mhmm. Je lui dis encore.

- Quand Madame la sénatrice a regardé dans l’échancrure de ma chemise, j’ai pensé à toi, j’avais envie que tu sois là, que tu la regardes, la touches.

- Elle est si troublante que ça ?

- Je sais qu’elle te plairait… Elle est belle, les cheveux tirés en arrière, très brune, les yeux noirs avec des reflets dorés, stricte, elle te détruit d’un regard. Et pourtant, elle a regardé mon décolleté.

- Il faut dire que tu as un beau décolleté, moi aussi j’aime regarder là.

- Oh arrête, tu me fais bander.

- Bander ?

- Mouiller c’est pareil, tu oublies que je suis maire dans un monde d’hommes, j’en arrive à être troublée par une femme. J’aimerais bien te faire rencontrer Madame la sénatrice, et… comment dire… la partager avec toi

- Sais-tu que tu m’intéresses ?

Je m’allongeais à ses côtés, j’embrassais son sexe, puis posais ma tête sur son ventre. Oui j’étais attirée par une femme, un seul regard m’avait mise en émoi. Je pensais à elle pendant que LUI posait sa main sur le bas de mon dos, je fermais les yeux rêvant à des seins plus pointus, plus bruns. C’était comment avec une femme ? Plus doux sans doute, moins intrusif, caresses plus légères. Je laisserais courir mes doigts sur son clitoris et l’intérieur des lèvres, léger… léger, avant de poser ma bouche et ma langue à la suite du doigt. Oh ! Je redressais la tête, ma main avait suivi mes fantasmes sur le sexe de LUI qui bandait et pas qu’un peu.

- Oh viens ici toi.

 

Mercredi, 10 heures, Mairie de Saint Machin

-Je ne veux pas que tu me respectes, je veux que tu m’aimes !

J’entrais en retard dans mon bureau, où Madame la sénatrice devait m’y attendre. Je surpris cette fin de conversation avant qu’elle ne raccroche et s’effondre en pleurs dans mon fauteuil.

- Oh pardon, dit-elle à ma vue et se relevant puis se rasseyant comme les jambes coupées.

J’accourus vers elle, la prit dans mes bras, spontanément. Je sentais brusquement sa chaleur et sa tristesse, ses bras qui me serraient. Je caressais ses cheveux doux et la tins un peu contre moi.

- Merci ça va aller, dit-elle, un peu gênée…

Je m’agenouillais devant le fauteuil. Elle me regarda de ses yeux noirs dorés et me déballa son histoire : un mari pris ailleurs, une histoire qui se termine mais les convenances qu’il fallait respecter. Elle était sénatrice, lui député européen, lui aussi à Strasbourg ! Il était certainement à faire la goguette avec le mien, tant de filles cherchaient ainsi à réconforter ces êtres de pouvoir, qui n’en avaient aucun auprès de leurs épouses. Elle regarda soudainement mon décolleté, oui ce t-shirt marin me moulait un peu trop et faisait déborder mes seins. Encore ces yeux sur moi, et cette envie qui me taraudait.

-  L’heure est passée, nous n’avons pas avancé sur ce dossier. Je dois rejoindre mes collaborateurs de toute urgence. Comment va-t-on faire ?

- J’ai une idée. Je vais rejoindre un de mes am…is dans le val de la Loire ce week-end, accompagnez-moi, il sera de bon conseil sur ce dossier.  Il a fait ici une « mairie intelligente ». Oh dites-oui, insistais-je devant un refus de la main.

J’avais envie brusquement d’embrasser ce petit sourire qui s’étirait lentement sur les lèvres de Madame la sénatrice mais me retins, il fallait que j’appelle LUI.

 

Samedi, 16 heures, Val de Loire

 

Après Amboise, je tournais sur Noizay, c’était bon de conduire à nouveau et je m’étais fait prêter la dernière Ford Mustang – rien que ça ! -  il fallait bien cela pour plaire à Madame la sénatrice. Cette voiture m’apportait une certaine ivresse et le plaisir à nouveau de faire ce que je voulais. MC car désormais Madame la sénatrice et moi nous appelions par nos prénoms, lisait à haute voix l’historique de ce château qui avait connu les aventures sanglantes du Duc de Guise et du Duc de Nemours. J’espérais bien vivre des aventures tout aussi tumultueuses mais moins sanguinolentes.

J’ajoutais un peu d’aération dans l’habitacle qui fit s’envoler la petite robe légère de MC. Toutes les deux avons réagi de la même manière en mettant nos mains sur le tissu volage. Un bref regard plus tard, je laissais ma main courir sur son genou, sa main par-dessus. Je regrettais d’avoir mis un jean tout pourri, même s’il faisait sensation agrémenté de mes sempiternelles chaussures rouges que je ne quittais pas même pour conduire. Avec ce pantalon, je me sentais comme un garçon, ma main traînant à l’intérieur de sa cuisse, douce, ferme et tous les qualificatifs qu’on trouve quand on aime. Ce fut bref et je retirais ma main pour saisir le levier de vitesse et réduire la vitesse, les petites routes ne sont pas faites pour les bolides. Je caressais un peu le levier, je pensais à LUI, aussi. Ouh là…

 

Le petit château plut à MC, qui par des petits cris apprécia soudain la vie royale : on peut être de gauche et ne pas fuir le luxe et le plaisir simple du regard sur des vieilles pierres. Je stationnais sur le côté et vis LUI qui sirotait un verre sur la terrasse arrière. Rien que sa vue me mit en émoi. Et si j’avais eu tort, j’avais soudainement envie de lui là. Avec MC, je n’allais pas pouvoir lui sauter dessus... LUI tourna la tête et son sourire me fit fondre. Il se leva et vint m’aider à m’extraire du bolide, appréciant les contours (les miens) mis en valeur par ce jean. Je lui présentais MC. Il eut un temps d’arrêt, c’est vrai qu’elle était belle, et sa petite robe dévoilait sa peau mate et soyeuse, ses jambes fuselées. J’eus un petit pincement de jalousie. MC était également troublée. Elle me jetait un regard puis vers lui et vers moi, un petit sourire flottant. Je perçus son trouble et fut heureuse tout d’un coup que ces deux êtres se plaisent. Je faisais confiance à LUI, il n’allait pas me laisser tomber. Je retrouvais un peu d’assurance et entraînais mes amis vers le château de princesse. LUI était déjà installé dans la suite aux trois chambres, plus pratique pour partager… le salon.

 

A peine arrivés, nous avons travaillé pendant deux  heures sur notre fameux dossier.. Nous nous étions mis de suite, préférant terminer par une soirée de loisirs. LUI avait été extraordinaire et professionnel. De ses yeux couleur troublante, il avait fait perdre ses moyens à MC, touchant ses lèvres, ses cheveux. Elle approuvait tout !... Bon voilà une affaire qui roule. Elle allait appuyer mes demandes de subvention. Une fois notre réunion de travail terminée, je m’essayai sur le tapis moelleux. Je ressentais soudainement une tension dans le cou.

 

- Je crois que je vais aller m’étirer dans la piscine avant d’aller dîner, je suis un peu coincée.

 

MC se leva soudain et vint derrière moi apposer ses mains fines et longues. Sa chaleur sur mon cou produisit un effet immédiat. Je sentais mon cou se détendre et mes seins pointer, sous le regard amusé de LUI qui regardait la scène avec une pointe de lumière dans les yeux. MC remonta vers mes oreilles et descendit ses mains vers mon menton pour redescendre à la base du cou et longer les épaules. Elle descendit un peu le T-shirt et un « je peux ? » plus tard abaissa les bretelles de mon soutien-gorge et descendit vers mes avant-bras tout en posant sa poitrine sur mon dos. LUI était troublé, sentant ma confusion et mon trouble. MC ne semblait rien voir et remonta ses mains dans le sens inverse. Mon T-shirt ne cachait rien de mes tétons pointus. MC posa ses mains à la naissance de la poitrine et s’arrêta...

 

Pff je soufflais un peu, je sentais mon cœur battre au niveau du vagin. J’avais la bouche sèche. J’avais envie de me déshabiller, me mettre nue, j’avais chaud, envie d’être caressée. LUI pencha un peu la tête, un sourire en coin. La table cachait son pantalon, je l’imaginais enflé par une soudaine érection ; il avait ce sourire dans le regard et la tête penchée quand il bandait.

-  Voilà dit MC, vous voulez toujours aller à la piscine ?

-  Non je crois que je vais aller me préparer pour aller dîner.

-  Vraiment, n’avez-vous pas envie d’autre chose ?

LUI s’étouffa soudainement, il allait manquer d’air.

-  Allez vous préparer me dit MC, je m’occupe de LUI.

 

Douchée, armée d’une robe noire un peu transparente, le collier pince-tétons que m’avait offert mon mari et mes chaussures rouges, j’entrais à nouveau dans le salon, les papiers traînaient partout. Où étaient-ils partis ? Je jetais un œil dans la chambre adjacente, la porte était entrouverte. MC était installée sur le lit, devant un grand miroir. Quand je dis installée, elle était juste nue, en tailleur, les seins dressés, les yeux bandés. LUI était à ses côtés, lui murmurant des douceurs à l’oreille, soufflant sur sa nuque, la caressant d’une branche de lilas dont j’imaginais chaque petite fleur la chatouillait. 

 

1.jpg

 

J’allais repartir, mais LUI sourit dans le miroir, il m’avait vu et tendit la branche vers moi. Je m’approchais à pas doux près du lit. Je pris la fleur, LUI m’embrassa dans le cou, effleurant un sein et s’éloigna du lit, s’asseyant dans le grand fauteuil, tel un roi admirant sa cour. Je continuais la caresse du lilas, entre les seins de MC, ondulant sur cette peau soyeuse, un peu tremblante, tournant autour de l’aréole et descendant vers le ventre, autour du nombril. Je m’approchais encore plus près et soufflais dans le cou de MC et sur ses seins, tel que LUI avait fait, le souffle de ma bouche à distance suivant le tracé de la fleur. Elle avait la peau brune, les ombres de sa peau étaient tentantes, j’avais envie d’y poser mes lèvres et me rapprochais un peu, tendant ma croupe à la vue de LUI. Il pouvait apercevoir mes bas, le porte-jarretelles rouge, voyait-il que j’avais oublié de mettre une culotte ?

MC frissonnait et son corps se soulevait sous une respiration haletante ; mes propres battements de cœur s’accélérèrent.

 

3.gif

 

Je me redressais et retirais ma robe d’un geste brusque, soufflant un petit vent vers les cheveux de MC où j’avais envie d’enfouir ma tête. LUI poussa un petit râle. MC fut surprise et retira son bandeau.

-  Oh...

-  Oui je…

Mes seins tendaient vers elle, les tétons enserrés dans les pinces du collier ; mes sens n’en avaient plus. Elle regarda LUI qui lui sourit, penchant la tête. Elle me regarda à nouveau et embrassa ma bouche d’un baiser fou… Sa langue entourait la mienne, ses mains m’emprisonnaient. Elle s’allongea soudainement, me rabattant vers elle, écartant les cuisses et m’invitant à la lécher. Comme j’en avais envie… Je posais ma bouche sur ses lèvres humides, l’embrassa, écartant de ma langue les soies laiteuses. Mes mains caressaient ses cuisses et remontaient vers son ventre à l’assaut de ses seins. Je décalottais son clitoris de ma langue, la faisant la plus plate possible. Je faisais danser la pointe de ma langue sur son vagin, la pénétrant un peu, la faisant sursauter et lever son bassin. Je remontais la ligne de son corps pour atteindre sa bouche et partager ainsi son goût mouillé de divines saveurs des profondeurs de son corps.

 

J’entrais un doigt, puis deux en elle. Elle gémit et joua avec la pince sur mon téton, l’ouvrant et le fermant, m’arrachant des petits cris. Je continuais ma progression et enfourna un de mes seins dans sa bouche, jouant du bassin pour frotter mon clitoris contre le sien. Je vis dans le miroir LUI qui bandait dur et se caressait le gland, comme pour le calmer. MC me tétait avidement. Sa bouche était fraîche. Je me redressais au-dessus d’elle, et m’assis sur sa bouche lécheuse. Elle sortit sa langue le plus longuement possible et je descendais vers elle et me relevait au rythme de mes envies. Nos yeux ne se quittaient plus.

 

2.jpg

Puis elle me retourna tout à coup, plongea sa langue dans ma bouche puis descendis titiller les tétons d’où les pinces avaient fini par sauter,… Elle posa sa bouche sur mon sexe rutilant. Je posais mes jambes écartées sur ses épaules. Je me cambrais pour qu’elle puisse fourrer sa langue au fond de mon trou, que c’était bon. Elle offrait ainsi à LUI la plus belle des vues, sur ses fesses, sur mes seins.

 

- Lui, viens avec nous ! dis-je...

 

LUI était déjà là, sa queue guidant le chemin.

 

MC le sentant contre elle leva la tête et me prit la main pour me relever. Elle se retourna, sortant la langue pour accueillir le gland de LUI dans sa bouche. Je m’approchais et léchais la hampe nervurée. LUI gémit et emprisonna nos cheveux de ses mains. MC lâcha le gland pour me laisser un peu de place et de concert nous le tétions et le sucions, entourant nos langues et câlinions le gland rougi et coulant un peu. Qu’il avait bon goût. Nos langues se mêlaient autour de sa queue et nous goûtions mutuellement. D’une main je caressais le pubis de MC et de l’autre soupesait les couilles de LUI. MC caressait ses seins, dont les tétons étaient pareils à deux mâts de bateaux. Nous étions excitées tout autant que LUI.

 

Je glissais vers les fesses de LUI pour le lécher dans tous ses creux. Il gémit un peu plus et ne contrôlait apparemment plus rien. Je vis disparaître la queue de LUI dans le fond de la gorge de MC. Oh spectacle fabuleux. Je suçais de mon côté les couilles de LUI et remontais ma langue à l’interstice entre les deux zones érogènes de son corps. Je le pénétrais de ma langue. Ses coups de reins s’accéléraient. Je l’entendis jouir dans la bouche de MC. Je me précipitai vers elle et léchais le foutre qui coulait hors de sa bouche. Notre baiser fut long et savoureux. LUI nous rejoignit pour un baiser à trois, nos langues se croisaient, nos dents s’entrechoquaient et ce baiser se finit dans un rire.

 

Allongées de chaque côté de LUI, MC et moi nous regardions dans les yeux et nous tenions la main, laissant l’homme sommeiller un peu, avides de reprendre nos jeux et nos caresses, avides de jouir sous ses doigts, sous nos doigts.

 

Madame B, le 15/06/2014

 

Pour la petite histoire, je n'ai pas écrit "inaugurer un hypermarché", Lui a corrigé, et franchement j'en meurs encore de rire en y pensant. (Bisous Lui).



01/07/2014
7 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 15 autres membres